Cherchez Hortense

Synopsis et détails

Damien, professeur de civilisation chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur histoire d’amour s’est enlisée dans une routine empreinte de lassitude. Pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander l’aide de son père, conseiller d’État, avec lequel il entretient une relation plus que distante. Cette mission hasardeuse plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie…

Distributeur Le Pacte

RĂ©compenses 3 nominations

Voir les infos techniques

Année de production 2012

Pour sa nouvelle comédie, Pascal Bonitzer a opté pour un casting de taille en réunissant l'actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas avec Jean-Pierre Bacri (César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans On connaît la chanson d'Alain Resnais en 1997) et Isabelle Carré (César de la meilleure actrice pour Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman en 2003).

Les retrouvailles musicales

Après avoir collaboré avec Alexeï Aïgui pour deux autres de ses films, Je pense à vous (2006) et Le Grand alibi (2008), Pascal Bonitzer a retrouvé le compositeur russe pour lui confier la bande originale de Cherchez Hortense.

Production

Producteur d'André Téchiné (Les Témoins, 2006 ; Impardonnables, id.) et de Roman Polanski (Carnage, 2011), Saïd Ben Saïd a également assuré la production du film de Pascal Bonitzer sorti en 2007. Le Grand alibi. Il le retrouve ici pour produire Cherchez Hortense, qui bénéficie d'un budget de 6,5 millions d'euros.

5 Secrets de tournage

Dernières news

ginaladiabolique. Ceux qui aiment le cinéma peut-être, ou les films de Bonitzer, va savoir !

Rahul Ben M?treau

Damien (Jean-Pierre Bacri), professeur de civilisation chinoise, passe son temps entre ses cours, jouer aux échecs avec ses amis du bar chez Casimir, s’occuper de son fils Noé, et attendre sa femme Iva (Kristin Scott Thomas) metteur en scène de théâtre qui rentre de plus en plus tard. Damien, en dépit de son milieu d’intellectuel parisien est un homme normal. Quand on lui demande d’aider Zorica une sans papier serbo-croate, il accepte, malgré-lui. C’est un quinquagénaire normal, pour ne pas dire banal, avec ses forces mais surtout ses faiblesses. Il subit. Il redoute d’affronter son père qui peut changer le destin de Zorica.

Le réalisateur, Pascal Bonitzer livre une comédie avec des dialogues tout en finesse. Parfois, on est à la limite du drame. Les thèmes du film sont abordés avec légèreté. les minorités invisibles, le rapport au père et la crise de cinquantaine. On peut reprocher à ce film de rester dans son univers de bobo parisien, si cher à Bonitzer. Mis à part une scène absolument hilarante, on sourit plus que l’on rit. Mais on a de la sympathie pour le personnage de Damien, qui agace un peu, parce qu’il est comme nous.

je me suis emmerdé pourtant j'aime bien bacri
encore un film qui devrait directement passer à la télé

ce n'est pas un des meilleur film, mais il n'est pas mal;

Amusant mais pas hilarant.

un petit film relativement pauvre (dialogues, mise en scène, scénario. ) à l'histoire cousu de fil blanc dans une ambiance dont on ne croit pas un seul instant (les larmes de scott thomas au secours et le môme indigeste. )reste bacri qui s'en sort très bien et rich, mais bon on ne fait pas un bon film en s'y prenant de la sorte, au suivant.

Un scénario qui tiendrait sur un ticket de métro, une réalisation paresseuse et "classique", des incohérences, des pistes non exploitées, il ne suffit pas de réunir d'excellents acteurs pour faire une bonne comédie!

Il ne suffit pas de signer Xian R. pour être crédible. Comme disait Georges Brassens "quand on est con, on est con".

Déception. ennuyeux et vide. Quelque chose qui sonne faux. dommage, j'aime beaucoup Bacri & Isabelle Carré.

Un casting tentant. Le nom du réalisateur, Pascal Bonitzer a vaguement réveillé un lointain écho, pas suffisant toutefois pour se souvenir qu'il s'agissait du metteur en scène de "Rien sur Robert" qui nous avait paru assez hermétique et poussivement comique lors de sa sortie. On aurait dû se méfier !

Pêle-mêle. des profs, des gens de théâtre, des hauts fonctionnaires, des coiffeurs, une sans papiers, un ado ; des français, des serbes, des japonais ; des relations père-fils, mère-fils, mari-femme, amants, hétéros, homos ; théâtres, cafés, restos, appartements parisiens, bien sûr, plus le Conseil d'Etat.

L'affiche représente un puzzle, c'est aussi une auberge espagnole. Vous y apporterez ce qui vous plait, vous comprendrez ce que vous pourrez. On comprend bien en revanche que Bacri fait du Bacri. très mal rasé et ronchon. Et pourtant il est encensé par l'ensemble des critiques !

Cela se veut-il une comédie ou une farce. On sourit à peine. Une tragédie. N'exagérons rien. On concède quelques traits d'humour, vaches mais trop faciles. "L'ivresse du pouvoir" de Chabrol nous avait épatées dans ce registre et dans la critique des puissants ; ce n'est pas en confiant au même acteur, Philippe Duclos, une scène qui se voudrait d'anthologie que le talent souffle sur le cinéaste !

Ajoutons une précision. grâce à une référence qui se veut émue à la place Tien An Men, nous apprenons que Bacri est censé avoir passé son bac en 1988. C'est peut-être le seul moment du film où nous avons ri !

Après une première demie heure qui laisse craindre un film ennuyeux, on se laisse finalement prendre par ce scénario certes simple, mais admirablement servis par le trio Bacri/Scott Thomas/Carré. On est touché par ce que je qualifierais non sans malice "d’extraordinaire banalité" des personnages, c'est à dire par les choses banales de la vies qui nous arrivent à tous, et qui pourtant bouleverse nos existences. Pas un chef d'oeuvre, mais une vraie belle surprise. 3,5/5

On se demande où le réalisateur à voulu nous emmener car ce film s'en va dans toutes les directions et n'a ni queue, ni tête. Je ne vous dévoilerai pas la fin, il faut se la faire soi-même et j'ai horreur de ces films dans lesquels un réalisateur nous laisse en plan en cours de route. Le rôle est taillé sur mesure pour un Bacri qui n'a pas beaucoup à faire pour s'y glisser, mais pourquoi que diable est-il aussi mal rasé. Heureusement, il y a la mignonne Isabelle Carré avec laquelle Bacri a déjà joué et qui apporte un petit rayon d'optimisme dans ce film morne et ennuyeux. Quant à Kristin Scott Thomas, elle méritait mieux que ce scénario peu ambitieux. Passable, et encore. (voir ma critique)

Des acteurs de talent pour un film sans intérêt. On ne voit pas ce que le cinéaste cherche à démontrer. Il faut dire qu'il abord un sujet tabou en France, celui de l'immigration illégale et il a autant de peine à conclure qu'il en a eu à présenter le problème. La présentation du problème, c'est bien là que se trouve tout le sujet du film.